La pâquerette

L’appareil végétatif de la pâquerette se compose d’un rhizome en souterrain, d’une rosette (Définition : Voir Lexique des Plantes) basale de feuilles et d’une fleur solitaire de 2 à 4 cm de diamètre. Cette plante vivace se développe en touffes. Les feuilles de la rosette basale, d’un vert vif, sont velues tout comme la tige de la fleur, mesurant une dizaine de centimètres. La pâquerette est, en réalité, formée de plusieurs fleurs insérées les unes à côté des autres, formant dans le langage commun une seule fleur. Cette caractéristique classe cette plante rustique dans la famille des Astéracées.

Les petites feuilles et les jeunes fleurs peuvent être ramassées. La précaution prise concernant ce stade de maturité permet d’éviter l’amertume trop poussée de la plante. Les fleurs peuvent être ensuite séchées pour la conservation. Les pâquerettes poussant dans les terres assez compactes, il est nécessaire de bien choisir les lieux de cueillette. Une terre tassée est souvent le résultat de l’activité humaine, comme les pelouses rases, piétinées, les bords de chemin. Des précautions sont à prendre, en choisissant bien le lieu de cueillette, pour éviter toutes les sources de pollution.

La Pâquerette est notamment riche en saponine, tanins, mucilages et principes amers. Ces composants lui permettent d’être utilisés en usage externe et interne.

Elle peut se consommer, entre autres, pour soutenir les problèmes digestifs, rénaux et osseux.

En huile de macération, la pâquerette a des propriétés raffermissantes et galbantes, redonnant de la fermeté à la peau pour, notamment, un joli décolleté. Elle est aussi apaisante, réparatrice car elle soulage les peaux abîmées, sensibles comme les vergetures pendant et après la grossesse.

Les jeunes feuilles fraîches de la pâquerette s’utilisent comme un légume. Elles permettent de confectionner une salade sauvage. Il est préférable de les mélanger à d’autres herbes de la nature pour atténuer l’amertume de la plante. Les feuilles de pâquerette ont également « un léger goût de mâche » décrit Émilie Micard. Les fleurs égaillent les salades et ouvrent ainsi l’appétit. Les fleurs séchées peuvent être utilisées en tisane ou en cosmétique. Émilie Micard propose de réaliser un macérat huileux pour la peau.