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Randonnée dans la réserve naturelle des Aiguilles-Rouges

⛰️ Alpes Magazine nous emmène au sentier de découverte aménagé au col des Montets, autour du chalet de la réserve naturelle des Aiguilles-Rouges. Un petit espace concentré de nature alpine à découvrir rapidement !

La randonnée dans la réserve naturelle des Aiguilles-Rouges est-elle faite pour vous ?

Informations pratiques sur la randonnée dans le réserve naturelle des Aiguilles-Rouges :

pictogramme randonneurNiveau très facile (moyen jusqu’au refuge du lac Blanc)

pictogramme chronomètreDurée 45 min (3 heures de plus pour le refuge)

pictogramme montagneAltitude Max 1 480 m (2 352 m pour le lac Blanc)

pictogramme déniveléDénivelé + 100 m (+ 900 m supplémentaires pour le refuge)

pictogramme localisationPoint de départ IGN TOP25 3630OT (CHAMONIX / MASSIF DU MONT-BLANC)

Accès : depuis Chamonix, direction Argentière jusqu’au parking du col des Montets.

Cette série est en collaboration avec Alpes Magazine.

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L’itinéraire de la randonnée des Aiguilles-Rouges

Tracé de la randonnée dans la réserve naturelle des Aiguilles Rouges ©Claude Dubut

Avant chaque randonnée, pensez à bien vous équiper et à vous préparer avec les conseils de Mathilde et Victor.

Que découvrir lors de cette randonnée ?

S’intéresser autant à l’ortie dioïque qu’à la gentiane bleue. Observer l’araignée avec autant d’attention que l’aigle royal. Juste de l’autre côté de l’immense parking, plein tout l’été, le chalet de la réserve naturelle des Aiguilles-Rouges mérite plus qu’une visite. Au col des Montets (1 461 m), il raconte l’inlassable travail des naturalistes pour donner le goût de toucher, regarder et écouter pour mieux protéger. Ou comment découvrir « l’extraordinaire de l’ordinaire », selon les mots des pionniers de ce laboratoire aux 250 kilomètres de sentiers, 17 lacs, 6 glaciers et 355 espèces d’animaux. Rien de spectaculaire dans ce chalet un peu rétro créé en 1976, deux ans après la création de la réserve. Ici, le lièvre variable et le hibou grand-duc naturalisés sont nés avant la 3D et les lunettes de réalité virtuelle. Même volonté de simplicité au sous-sol pour faire toucher du doigt la géologie.

L’info en plus : Cet espace naturel qui a été réhabilité permet de présenter, sur une superficie de 3  hectares, flore de montagne et zones humides. De ce fait, les randonneurs peuvent espérer croiser de bouquetins et des chamois.

Un abbé naturaliste

« Nous privilégions l’échange et les visites sur le terrain », résume Alex Bruneau, accompagnateur en montagne et responsable des animations. Le trentenaire suit donc fidèlement la trace imprimée par les créateurs de cet espace privilégiant l’expérimentation et l’échange avec les scientifiques. Pendant qu’on se balade, ils poursuivent leurs investigations. Ils sont notamment chargés de mesurer les effets du changement climatique, dans le cadre du programme Phénoclim. La qualité des eaux et la température des lacs d’altitude sont analysées. Aussi, les glaciers sont pris chaque année en photo.

N’attendons pas l’aventure en parcourant le petit sentier de la réserve qui part du chalet, une boucle aussi courte qu’accessible (3 km) pour donner un aperçu de la flore alpine au plus grand nombre grâce à la dizaine de panneaux explicatifs. Inutile d’être un randonneur pour le parcourir en compagnie des étudiants chargés de nous faire toucher du doigt la richesse mais aussi la fragilité de cet écosystème à deux pas d’une route très fréquentée entre Chamonix et la Suisse.

Famille au bord du lac dans le col des Montets dans la réserve naturelle des Aiguilles Rouges
Randonnée réserve naturelle des Aiguilles-Rouges ©Christian MARTELET

Le site est aussi un observatoire idéal pour contempler le glacier d’Argentière, les Courtes et les Droites qui font rêver tant d’alpinistes. Un goût de trop peu ? La montée aux lacs des Chéserys (2 133 m) puis au lac Blanc (2 352 m) s’impose pour apprécier la diversité de l’une des plus anciennes réserves naturelles du massif du Mont-Blanc. Créée en 1974 sous l’impulsion du curé d’Argentière, Jean Eyheralde, et s’étendant sur 3300 hectares, elle a pris la suite d’une réserve de chasse, à une époque où la protection des espaces naturels était embryonnaire.

Texte ©Jacques LELEU

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